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hokku.fr

Trois vers de cinq, sept et enfin cinq autres syllabes ; pour la route, la fin ou la soif.

haïkus

aspirations

Volutes au levant
Voisin sous la pluie de mars
Vapeur et fumée

étirée

Textiles de bain
Peu importe la couleur
La maille décide —

glaçons

Gouttes sur mon verre…
Fracas et éclaboussures !
Nu dans la piscine.

deux mille quatorze

Nuit froide, ciel bleu —
Silhouette du palmier
Dans la rue, personne !

au calme

Couette plissée
Le vent soufflant par rafales
Me pousse sous elle

oscillations

Soleil rasant, blanc
Buée aux lèvres des passants
Odeur de pain chaud

prémices

Feuilles éclaboussées —
la rivière est dans la rue !
j’écris sous l’orage.

pas perdus

Fesses sur un banc
sous un maillage élastique
à peine voilées.

café

Poivrons dans un coin
Penché sur l’Indépendant
Polaire à carreaux

glissade

Sachet de croissants,
Débardeur noir et rollers
Fille, chien en laisse !

violet

Bas et blanc Soleil,
branches soufflées par le vent,
ciel bleu, doigts gelés !

printemps

Chauds crépitements
Gouttes soufflées sur la peau…
Lointain grondement !

en terrasse

Robe, peau bronzée.
Plis du tissu à ses pieds —
Or : Soleil couchant

en-avant

Échappée, rebonds
aux Invalides un ballon —
Voitures arrêtées !

alma

Reflet : un nuage.
Traversant le pont, la Seine…
Quatre jupes, brèves !